dimanche 7 septembre 2014

Un pastiche, garçon ! On the Rocks Desproges.


Après avoir lutté pour terminer le livre de Valérie Trierweiler "Merci pour ce moment", je me suis tout naturellement tourné vers une littérature ayant le potentiel de me réconcilier avec le genre humain. J'ai donc ressorti "Les chroniques de la haine ordinaire"  de Pierre Desproges, testament de ses textes décapants lus à haute et intelligible voix sur France Inter en 1986. Et je me suis demandé, entre deux éclats d'un rire qui pourrait être qualifié de pur et salvateur, ce que chroniquerait Desproges à propos de ce fameux livre polémique s'il était encore vivant (Desproges, pas le livre). Ni une, ni deux, je décidai de pasticher mon maître dans la lignée rabelaisienne qui a donné ses lettres de noblesses à cet exercice de style. J'espère avoir été à la hauteur des attentes de celui qui ne pourra pas être remplacé. Pas par défaut de qualité de la part de certains humoristes, mais bien parce que les ondes ne sont plus capables de laisser ce type de phrases faire rire les personnes de bonne volonté. Bien entendu, je n'ai pas la prétention d'être lui. Je me contente simplement d'ajouter un Pierre dans les dix fils Desproges.
ATTENTION : cette chronique n'est par principe pas destinée prioritairement à la lecture, mais à l'expression orale. Pensez à l'entendre résonner et raisonner dans votre tête. Comme si vous écoutiez la radio. Mais par pitié, ne me donnez pas un accent belge, j'essaie d'arrêter.

samedi 6 septembre 2014

CRITIQUE : "Merci pour ce moment", les sept péchés capitaux de Valérie Trierweiler

Crédit Photo : Max PPP.

Critique (presque) littéraire de « Merci pour ce moment »
(éditions Les Arènes, 2014)
« La critique est aisée, mais l’art est difficile », écrivait Philippe Destouches. « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloges flatteurs », tempéra par la suite Beaumarchais dans son Mariage de Figaro. Je remercie ce dernier, qui me permet ainsi d’écrire ce qui suit (et a permis au journal qui a pillé son œuvre de lui voler un leitmotiv, en plus de son nom).


Aphorisme du jour

"Haïssons-nous vivants" (François/Valérie)

Je viens de terminer la lecture de "Merci pour ce moment".


Ma foi en la sainteté de l'écriture en a pris un sacré coup.

vendredi 5 septembre 2014

Exercice de style du soir


"C'est transcendant, en y repensant : en scrutant des 'sans-dents' à cran scandant d'incessants et cinglants slogans mandant le sang du séant d'un indécent président condescendant, on sent les pesants ans lésant ces cent 'sans-dents', les laissant dans un messéant rang descendant."

Le pire, c'est que ça se tient. Tiens, tiens...

Aphorisme du soir

"La garde des sceaux aurait un énorme total d'actions chez le prohibé pétrolier."

(Esso, Total, Shell, BP)

jeudi 4 septembre 2014

Aphorisme du soir

"Quand le bouton, la toison, le nombre, le pont, le con et le gond vont se réveiller, ça va être un joli boxon."

Aphorisme du jour

"Les pisciculteurs trotskistes conjuguent leurs efforts sur la concordance d'étangs."

mercredi 3 septembre 2014

Exercice de style du soir

"L'eau est à l'orage ce que l'air est au râleur. Sans eux, ils perdent leur amorce, errant en tous sens. Cet exorde est si utile qu'il évite maints courroux, moult remorques déplacées."

mardi 2 septembre 2014

Aphorisme du jour

"Diantre, on est en septembre ! Je ne peux plus écrire de billets d'août."