Après avoir lutté pour terminer le livre de Valérie Trierweiler "Merci pour ce moment", je me suis tout naturellement tourné vers une littérature ayant le potentiel de me réconcilier avec le genre humain. J'ai donc ressorti "Les chroniques de la haine ordinaire" de Pierre Desproges, testament de ses textes décapants lus à haute et intelligible voix sur France Inter en 1986. Et je me suis demandé, entre deux éclats d'un rire qui pourrait être qualifié de pur et salvateur, ce que chroniquerait Desproges à propos de ce fameux livre polémique s'il était encore vivant (Desproges, pas le livre). Ni une, ni deux, je décidai de pasticher mon maître dans la lignée rabelaisienne qui a donné ses lettres de noblesses à cet exercice de style. J'espère avoir été à la hauteur des attentes de celui qui ne pourra pas être remplacé. Pas par défaut de qualité de la part de certains humoristes, mais bien parce que les ondes ne sont plus capables de laisser ce type de phrases faire rire les personnes de bonne volonté. Bien entendu, je n'ai pas la prétention d'être lui. Je me contente simplement d'ajouter un Pierre dans les dix fils Desproges.
ATTENTION : cette chronique n'est par principe pas
destinée prioritairement à la lecture, mais à l'expression orale. Pensez
à l'entendre résonner et raisonner dans votre tête. Comme si vous
écoutiez la radio. Mais par pitié, ne me donnez pas un accent belge,
j'essaie d'arrêter.