Chers collègues, je ne vais pas tourner autour du pot : je suis hors de moi.
Avant-hier, un ami m'a mis sous le nez un article daté du 20 janvier 2015 et issu du site internet du Bien Public, le journal régional de la Côte-d'Or. "Tiens, ils testent des jeux vidéo au BP maintenant, tu vas voir... ça va te faire plaisir", ajouta-t-il en riant. Bien évidemment, il sait que je suis souvent très critique envers mes pairs et que je suis aussi intransigeant et quelque peu tatillon.
Connaissant le Bien Public depuis des années (je passe dans ses colonnes régulièrement, puisque dans le coin les spécialistes en jeux vidéo ne courent pas les rues), j'ai d'abord essayé de relativiser le problème. Mais au fur et à mesure de mon avancée dans le texte, mon étonnement est devenu exaspération. Puis mon exaspération est devenue colère.
Connaissant le Bien Public depuis des années (je passe dans ses colonnes régulièrement, puisque dans le coin les spécialistes en jeux vidéo ne courent pas les rues), j'ai d'abord essayé de relativiser le problème. Mais au fur et à mesure de mon avancée dans le texte, mon étonnement est devenu exaspération. Puis mon exaspération est devenue colère.
Conscient d'être parfois excessif dans mon approche sans concession de la langue française et de l'éthique journalistique, je me suis mis en quête de témoins et d'avis neutres. J'ai donc fait lire cet article à divers joueurs de mon entourage (joueurs lambda, joueurs très entraînés, patron de magasin de jeux vidéo, amis journalistes, etc.), sans en révéler la source. La réaction a partout été la même, se résumant ainsi : "C'est quoi ce tas de fumier ? Tu fais travailler des gosses ou des stagiaires, maintenant ?". Une fois la source révélée, la colère est montée chez tout le monde. Car il faut bien avouer que cet article est une insulte faite à la communauté des joueurs, ainsi qu'une honte pour la profession de journaliste spécialisé.