vendredi 23 janvier 2015

Lettre ouverte au Bien Public et au Journal de Saône-et-Loire

Chers collègues, je ne vais pas tourner autour du pot : je suis hors de moi.

Avant-hier, un ami m'a mis sous le nez un article daté du 20 janvier 2015 et issu du site internet du Bien Public, le journal régional de la Côte-d'Or. "Tiens, ils testent des jeux vidéo au BP maintenant, tu vas voir... ça va te faire plaisir", ajouta-t-il en riant. Bien évidemment, il sait que je suis souvent très critique envers mes pairs et que je suis aussi intransigeant et quelque peu tatillon.
Connaissant le Bien Public depuis des années (je passe dans ses colonnes régulièrement, puisque dans le coin les spécialistes en jeux vidéo ne courent pas les rues), j'ai d'abord essayé de relativiser le problème. Mais au fur et à mesure de mon avancée dans le texte, mon étonnement est devenu exaspération. Puis mon exaspération est devenue colère.
Conscient d'être parfois excessif dans mon approche sans concession de la langue française et de l'éthique journalistique, je me suis mis en quête de témoins et d'avis neutres. J'ai donc fait lire cet article à divers joueurs de mon entourage (joueurs lambda, joueurs très entraînés, patron de magasin de jeux vidéo, amis journalistes, etc.), sans en révéler la source. La réaction a partout été la même, se résumant ainsi : "C'est quoi ce tas de fumier ? Tu fais travailler des gosses ou des stagiaires, maintenant ?". Une fois la source révélée, la colère est montée chez tout le monde. Car il faut bien avouer que cet article est une insulte faite à la communauté des joueurs, ainsi qu'une honte pour la profession de journaliste spécialisé.


Ainsi rassuré sur la légitimité de mon indignation, je me suis renseigné sur l'auteur de cet "article" (qui n'est bien évidemment pas signé). Très rapidement, je suis arrivé à la conclusion qu'un seul personnage était responsable, et que le BP n'était pas à incriminer. En effet, le Bien Public est abreuvé pour certains articles par la même source que son alter ego de Saône-et-Loire : le Journal de Saône-et-Loire (JSL). Or, cet article a été rédigé par le "chef" du pôle "jeux vidéo" du JSL : Jérôme Joly. Faisant office de correcteur et de rédacteur en chef, ce même Jérôme Joly est malheureusement coupable de plusieurs manquements à la déontologie :

- En tant que correcteur : le travail est bâclé.
- En tant que rédacteur en chef : Le travail est bâclé.
- En tant que Rédacteur de l'article : le travail est bâclé.

Simplifions : cet article est le fruit d'une incompétence crasse. Il est également évident que même avec toute la bonne volonté du monde Jérôme Joly ne pourrait en aucun cas écrire quelque chose de valable sur le sujet, tant son approche est peu profonde. La démonstration de cette allégation va suivre, ne vous en faites pas. Je précise qu'avant ce soir, je n'avais jamais entendu parler de cette personne, et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une vendetta. D'ailleurs, je risque de mettre à mal plusieurs de mes amis travaillant au BP ou au JSL avec cet article, ce qui tend à prouver que ma démarche ne relève que de l'éthique pure.

Attention : je n'incrimine personne d'autre que Jérôme Joly. Ni les sites pour lesquels il œuvre (même si le fait d'autoriser la publication de cet article relève de la faute professionnelle), ni ses collaborateurs. D'ailleurs, je ne fais pas tout cela de gaité de cœur. Mais je ne veux pas non plus que cette situation se répète.
J'ose le dire ici : si, en tant que rédacteur en chef, j'avais reçu un tel article de la part d'un de mes rédacteurs, celui-ci aurait immédiatement recommencé le travail (avec une engueulade de premier choix), ou aurait même perdu sa place s'il avait été manifeste que les négligences étaient volontaires. Cet article est un amas d'inepties et de tournures de phrases indignes d'un élève de sixième, je ne peux donc pas accepter que la communauté gravitant autour des jeux vidéo dans la région Bourgogne puisse être associée par les lecteurs du Bien Public et du Journal de Saône-et-Loire à cette fumisterie.

Mais il est temps de vous montrer le nombre faramineux d'erreurs qui jonchent cet article. Vous serez ensuite libres de vous faire une idée sur la question. Après tout, les lecteurs ont le droit de s'informer avec ce qu'ils veulent.

Voici tout d'abord les liens vers les articles originaux, sur les sites du BP et du JSL :

J'ai utilisé un code couleur pour les corrections, afin d'exprimer visuellement la colère qui a été la mienne lors de ma première lecture. Dites-vous qu'à chaque changement de couleur, c'est mon visage qui devenait un peu plus cramoisi.

Notez bien que je n'ai pas jugé le fait que ce test débarque plus de deux mois et demi après la sortie du jeu dans les bacs. Néanmoins, deux mois et demi pour écrire cela... c'est un peu excessif, si vous voulez mon avis.


G : faute de syntaxe/grammaire/ponctuation
O : faute d'orthographe
F : erreur factuelle
S : contresens

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Nous avons testé 'Call of Duty Advanced Warfare' sur PC et PS4

Comme tous les ans, le retour des parties multijoueurs guerrières (G : plaît-il ? Des "parties multijoueur guerrières" ? Cela a-t-il le moindre sens ? O : "multijoueur" ne prend pas de "s")

Ne nous cachons pas (G : "ne nous cachons pas la vérité"), et disons le dès le début, (G : ici, virgule en lieu et place d'un deux-points + oubli du trait d'union) le dernier Call of Duty (COD) est bien plus beau esthétiquement (G : pléonasme. On est rarement beau d'une manière non esthétique) que le précédent Call of duty Ghosts (F : on parle donc ici d'un "nouveau Call of Duty Ghosts" ? Non, d'un "nouveau Call of Duty". Alors pourquoi ajouter "Ghosts" avec cette syntaxe ?). Comme toujours, un scénario solo et le côté multijoueurs (O : multijoueur. De plus, on devrait écrire "un côté", puisque le premier terme est "un scénario") qui fait (G : qui "fait" ? Non, qui "représente") 90% de l'achat d'un COD sera également abordé (S : abordé dans quoi ? Dans le jeu ? Dans l'article ? On ne le sait pas).

Dès la première cinématique d'introduction (G : il y a donc plusieurs "cinématiques d'introduction" ?), nous savons que le soldat moderne est assisté. Finie la guerre des tranchées et encore plus la grande guerre (S : la "guerre des tranchées" et "la Grande Guerre" sont deux expressions qui dénomment toutes deux la première guerre mondiale. On fait donc face ici à une erreur sémantique), le combattant est bourré d'électronique et ici pourvu d'un exosquelette (G : "bourré de" = interne / "exosquelette" = externe. "Ici" est superflu). L'histoire contée est tirée tout droit des productions hollywoodiennes (vous en doutiez ?) (G : oubli du point final + aparté totalement hors de propos) Deux amis d'enfance qui s'engagent dans ces combattants (G, S : cette phrase n'a aucun sens. On s'engage dans un combat, dans une faction, dans une armée... pas dans des combattants), avec pour scénario (G : on peut écrire "avec pour toile de fond", à la rigueur. Mais "avec comme scénario" est impropre) l'invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord. Par le jeu subtil des alliances militaires, voilà nos soldats projetés à terre dans une capsule (G, S : phrase sans queue ni tête. Le "jeu subtil des alliances" projette "nos" soldats à terre ? Vraiment ? La relation de cause à effet est absolument improbable). Kim Jong I va-t-il crier au scandale comme il l'a fait dans l'interview ?
(S, O, F : BINGO ! Cette phrase mérite à elle seule un paragraphe explicatif. Elle cumule toutes les erreurs possibles et imaginables, ce qui en soi est déjà un exploit.
Orthographe : "Kim Jong I" n'existe pas. Ou on parle de Kim Jong-il (mort en 2011, ce qui est impossible quand on lit la fin de la phrase évoquant le film "L'interview qui tue !"), ou on évoque Kim Jong-un. C'est cette dernière option qu'il faut garder. Malheureusement, le "un" dans "Kim Jong-un" ne signifie pas "1" (le chiffre), ici représenté par le "i" majuscule (1 en chiffres romains). Je reste pantois devant tant d'imagination et une telle finesse d'analyse géopolitique.
Faits : Kim Jong-un n'a jamais "crié au scandale dans l'interview". Par pitié, ne m'obligez pas à argumenter sur le fait que le sens de "crier au scandale" est très loin des mots "acte de terrorisme" et "représailles impitoyables" utilisés par le régime nord-coréen à propos du film sus-cité.
Sens : on parle ici d'un film nommé "L'interview qui tue !" en français. Mais dans la phrase de l'article, on a clairement l'impression qu'on parle d'une interview, ce qui est un contresens. L'erreur sur le nom de Kim Jong-un ajoute à l'incompréhension)
Pas vraiment puisque c'est un de ses rêves qu'il caresse (G : ponctuation. On ne comprend pas le sens de la phrase : quel rêve ?). Et les coréens (O : majuscule) leur donnent du fil à retordre, après quelques escarmouches explosion du vaisseau transportant une denrée précieuse, votre cher ami a le bras coincé dans la navette il explose avec (G : alors là... Je n'ai pas de mots pour décrire cette phrase. Aucune construction logique. On a clairement mélangé deux ou trois phrases trop longues pour en obtenir une autre). Fin de l'Acte I.

Au cours des obsèques nationaux (O : le mot "obsèques" est féminin pluriel. On doit donc noter "obsèques nationales"), vous découvrez le père de votre ami décédé (G : on ne "découvre" pas quelqu'un, du moins pas dans ces circonstances) qui dirige Atlas, une milice militaire privée (G, S : une milice est par définition paramilitaire, ou alors il s'agit d'une armée) avec des armes et équipements hors norme (G : trait d'union manquant). Bienvenue dans le Blackwater moderne... (G, S : "LE" Blackwater ? Moderne ? Il est évident que la notion de "société militaire privée" n'est pas maîtrisée. De plus, "le Blackwater moderne" existe, puisque la société est nommée Academi depuis 2011)

Les missions confiées par Irons (S : on apprend ce nom sans aucune annonce préalable, sans contexte. Il faut en deviner le sens. Bien entendu, préciser que l'acteur Kevin Spacey a servi de modèle pour le personnage d'Irons serait donner une information bien trop complexe...) se déroulent autour du monde, à la poursuite, vous l'avez peut-être deviné, d'un groupe terroriste (S : non, on ne l'avait pas deviné. Le terrorisme n'a aucun rapport avec l'armée coréenne. Le style utilisé ici dit "d'apostrophe du lecteur" est en outre particulièrement mal à propos). La société étant évidemment une multinationale (G : phrase trop courte, sans syntaxe réelle). Comme tout Call of qui se respecte (G : ça y est, on écrit comme dans la cour de récré. "Call of", dude ! Par contre on oublie le "dans" et la ponctuation. Damned !) l'action se partage à plusieurs (G : pléonasme. Il est TRÈS compliqué de partager seul quoi que ce soit), avec des armes à foison récupérables sur l'ennemi coréen (G : tiens, tous les ennemis en mode multijoueur sont des Coréens ? On ne le sait pas vraiment, puisque l'article est passé du mode solo au mode multijoueur sans transition. À moins que l'on ne parle du mode coopératif - non lié au mode solo ?). Le mot 'Advanced' dans le titre parle largement des exo-squelettes (O : pas besoin de trait d'union, dans le mot "exosquelette". G : le titre ne "parle" pas. Il peut être parlant, certes, mais ne parle pas. Un jeu n'a pas de "titre", en passant) qui donnent du potentiel défensif et offensif : le jetpack étant la principale nouveauté (G : un deux-points mal placé) pour tomber nez à nez avec un assaillant ou surprendre un adversaire en atterrissant dans son dos (S : "tomber nez à nez avec un adversaire" n'est pas quelque chose de positif. De plus, on ne "tombe" pas avec un jetpack...), ou encore d'accéder (G : le "d apostrophe" est grammaticalement faux dans cette syntaxe) à des endroits sans se rompre le cou. L'intelligence artificielle des ennemis est tout de même réussie (G : "tout de même" ? Les phrases précédentes sont positives - ou sont censées l'être - et l'auteur leur oppose un début de phrase négatif, pour introduire un autre argument... positif), dès qu'ils reçoivent trop de dégâts ils se mettent à couvert (G : erreur de sujet et de syntaxe. On commence la phrase avec "l'intelligence artificielle des ennemis" comme sujet, puis on continue avec "les ennemis". En outre, "dès qu'il reçoivent trop de" est une tournure particulièrement indigeste), ils se placent dans un angle de vue où le joueur subit un maximu (O : "maximum") d'impact (O : "impacts"), ou se débrouiller (G : conjugaison. "Se débrouillent", le sujet étant toujours supposé être "les ennemis") pour canarder le joueur en tirs croisés, enfin ils sont tout de même assez nombreux parfois (G : syntaxe erratique. Phrase bien trop longue, qui ne conserve aucun sens propre). Vos coéquipiers étant tout de même relativement invulnérables (G : phrase sans syntaxe réelle). On peut donc dire que ce dernier Call of Duty est enfin réussi (S : "enfin" implique le fait que tous les précédents sont ratés) d'un point de vue solo (G : "d'un point de vue solo" ne veut pas dire "du point de vue du mode solo", qui resterait assez lourd) même si le multijoueurs (O : toujours pas de "s" à ce mot) est la principale raison de son achat.

La compétition entre joueurs bénéficie d'améliorations agréables (S : depuis quoi ? Exemples ?). Une initiation en multi est même prévue, plutôt que de jeter sa souris ou son gamepad (G : anglicisme inutile. "Manette" est un mot qui n'est pas sale) face à des adversaires blindés, donne une feuille blanche aux béotiens (G : syntaxe fausse - erreur de sujet, toujours - et "expression" qui n'a aucune pertinence). Il est également possible d'équiper son avatar afin de réaliser des essais esthétiques ou de puissance de feu, et si cela ne convient pas retour à la case départ (G : Dame Syntaxe, ô mon amour, ne te pends pas au petit jour...). Un peu comme World of Warcraft, (S : WoW est un MMORPG. Comparer la saga Call of Duty et World of Warcraft est absolument ridicule) qui a progressivement baissé son niveau d'exigence de joueur (G : un "niveau d'exigence de joueur" ? Cela a-t-il un sens ? Je comprends ce que l'auteur veut dire, mais il faut que je me creuse la cervelle. Qu'en est-il du lecteur lambda ?) afin de l'adapter à toute joueur (O : tout joueur. G : répétition) souhaitant vivre une première expérience sereinement. Les modes sont classiques avec des mélanges de chacun pour soi et capture de drapeau (G : on met des guillemets ou un peu d'italique quand on cite des modes de jeu, sinon le lecteur risque fort de se perdre), ou domination pure qui tient le haut du pavé pour ma part, ou encore éliminer un à un les ennemis et récupérer leurs plaques d'identification afin qu'ils ne réaparaissent (O : "réapparaissent") plus (G : cette phrase n'a aucune construction stricte et est grammaticalement fausse).

Deux nouveaux modes originaux Uplink (G : il manque un point ou deux, non ?) simule une partie à la SpeedBall pour ceux qui connaissent (G : oublions à nouveau toute ponctuation utile... S : comparer Speedball - sorti en 1988 - et Call of Duty Advanced Warfare en ajoutant un petit aparté "de connoisseur" est particulièrement inutile. Cela n'est clairement qu'un essai de vantardise éhonté) avec une avancée en groupe afin de l'envoyer (S : envoyer QUOI ?) dans le but adverse avec un compte à rebours qui peut déstabiliser un adversaire si ce dernier la reçoit en mains (S : recevoir QUOI ? On va nous parler d'une BALLE, un jour ?). Momentum quant à lui, consiste en une capture d'un champ de bataille secteur après secteur, avec en face l'équipe qui doit faire de même (G : la lourdeur intense de cette phrase est évidente). Les équipements sur le champ de bataille (G : répétition) sont très high-tech : drones, bombarbier (O : un "bombarbier" sert probablement à raser de près les lignes ennemies... Bref, "bombardiers" avec un "d" et un "s") commandé (O : commandés), canons automatiques, onde IEM qui consiste à désactiver les moyens technologiques... Tout cela saupoudré de largages donnant droit à des bonus ainsi qu'un équipement égal au mode solo (S : si on ne connaît pas au préalable le système, on ne peut guère le comprendre avec cette explication), à savoir des sacrées stratégies ou évitements à mettre en place (G : la fin de la phrase n'a aucun rapport avec le début. À force, j'en viens à dire que c'est impressionnant cette régularité dans l'incompréhensible). Les récompenses de niveau (O : niveaux. G : Cette appellation n'est aucunement explicite) pullulent avec plus d'une trentaine d'armes ainsi que des modifications de poignée, de viseur (S : encore une fois, si le lecteur ne connaît pas le système en amont, il ne comprendra rien à tout cela). Plusieurs types de grenades classiques qui se collent ou qui suivent l'adversaire pimentent l'achèvement des adversaires (G : "l'achèvement des adversaires" ? Le texte est traduit de l'anglais ?). Enfin, la sempiternelle exécution à la main avec un couteau est bien présente.

Techniquement, graphismes et ambiance sonore rien à redire (G : par contre, en ce qui concerne la ponctuation et la grammaire on émettra quelques réserves). Sur PS4, le titre n'offre aucun défaut majeur (S : "aucun défaut majeur" ? Donc il a des défauts mineurs. Lesquels ? Parce que c'est ça, le principe d'une critique). Contrairement à la version PC non finie (S : jugement à l'emporte-pièce)... Retour sur le bureau de Windows, augmentation de la qualité graphique au détriment des performances (S : ceci n'est PAS un défaut, c'est quelque chose de techniquement normal et commun à tous les jeux sur PC. Sans cela, on n'aurait pas besoin de sélecteur de capacité graphique) et ce même sur une machine de moyen haut de gamme (S : le "moyen haut de gamme" est une chose dont le principe échappera probablement à nombre de lecteurs. On imagine - espère ? - qu'il manque ici un signe "/"), autant dire que les joueurs PC ont été bien oublié (O : oubliés) par rapport aux consoles (G : "aux JOUEURS [sur] consoles"), alors que la puissance est évidemment du côté PC... (S : voici les seuls mots sur la version PC. Je doute que cela soit suffisant pour se forger une opinion)

Cependant, ne boudons pas notre plaisir face à un nouvel épisode de Call Of. Bien rôdé (F, S : Le jeu est "bien rôdé" ? La licence, peut-être, mais pas le jeu. Malheureusement, il s'agit du premier jeu de la licence à être développé par Sledgehammer Games, et pas par Infinity Ward ou Treyarch. Cette information, très importante, n'est pas signifiée ici. Avec celle-ci, on peut douter de la pertinence de la locution "bien rôdé". De toute manière, cette expression ne peut être assignée dans cette phrase à "ce jeu", qui en est le sujet sans apparaître - cf fin de la phrase. Un jeu ne peut pas être "bien rôdé", cela ne veut rien dire), fun et très immersif, motivant pour le multijoueurs (O : le "s", toujours en trop) avec ses multiples récompenses, il reste bien le roi du multijoueurs (O : non, toujours pas de "s" depuis neuf mots. G : répétition très visible, dans la même phrase...) en attendant peut-être un Battlefield Hardline qui sortira cette année (S : Annonce absolument gratuite et hors de propos d'un titre qui n'est pas cité plus haut dans l'article. Cela, bien entendu, annihilant toute perspective d'ouverture sur une explication factuelle de la "guerre supposée" entre les licences CoD et Battlefield. Le "peut-être" est purement magique : plus vague que ça, et on obtient l'océan).


16/20.
Les +:
- Meilleur que Call of Duty Ghosts.
- Le multijoueur toujours aussi fun.
- Bonne technique sur PS4.
- Un contenu riche et motivant sans forcément posséder le pass season (O : On écrit "season pass", puisque c'est le terme consacré).
- Les petits ajouts de gameplay.
Les -:
- Version PC instable.
- Les jetpack déjà vus dans Titan Fall (O : Titanfall. S : On évoque Titanfall gratuitement, sans explications ni contexte. F : le jetpack dans Titanfall n'a pas du tout la même utilité que dans CoD:AW).
- Un solo qui colle malheureusement à la réalité (S : Jugement personnel hors de propos, surfant sur une actualité n'ayant aucun rapport avec le contexte du jeu. Ceci est une faute déontologique et une récupération lamentable - et erronée - d'événements actuels).


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Je passe volontairement sur le style qui énerverait même un prof de collège, car j'estime que le JSL et le BP ont le droit de publier les écrits de rédacteurs sans talent.
Pour le reste, je serai réellement intransigeant : si le jeu vidéo et la langue française continuent à être traités de la sorte par vos équipes, et particulièrement par cet énergumène (je le répète, je ne vise personne d'autre que Jérôme Joly), je pense qu'il est fort probable que je m'implique davantage dans cette affaire.

Je vous demande, responsables de ces organes de presse, de répondre honnêtement à cela et de ne pas hésiter à m'envoyer paître si mes griefs ne vous semblent pas justifiés. Sachez seulement que je ne critique aucunement votre ligne éditoriale ici, mais bel et bien votre capacité à donner des responsabilités à un incapable.

Bonne journée à tous.

Note pour Jérôme Joly : Cher collègue, je n'ai rien de personnel contre vous. Je ne vous connais pas, et j'imagine que vous pensez faire votre travail honnêtement. Malheureusement, vous êtes payé pour ce travail et vous le faites diablement mal. Je me dois de le signaler par la présente, puisque votre inconséquence tend à éclabousser toute notre profession et par extension la communauté des joueurs de la région. Si vous aviez tenu un blog, je n'aurais jamais écrit quoi que ce fut contre vous. Malheureusement, le Bien Public et le Journal de Saône-et-Loire, quoi que l'on puisse en penser, sont des médias locaux majeurs. Leur crédibilité auprès des lecteurs doit être à toute épreuve. Or, vous ne faites manifestement pas partie de ces journalistes qui vérifient leurs informations et essayent d'écrire correctement. Je ne peux pas laisser passer cela. J'espère que vous comprendrez le problème avec les corrections apportées ci-dessus à votre "œuvre". J'ai conscience que vous étiez peut-être malade après les fêtes, ou totalement saoul. Mais il y a également une autre possibilité : vous êtes incompétent. Si cette dernière option est vérifiée, j'estime que vous devez assumer cette facette de votre personnalité.



Gérald Mercey (Khayrhalt)
Journaliste spécialisé - jeux vidéo
Rédacteur en chef - [gi:k], RPG. et RPG Mag
Animateur radio (Campus Dijon Multimédia)
Conférencier et intervenant

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